Parlons espèce

La chenilles processionnaire du pin est la larve du papillon Thaumetopoea pityocampa, de l’ordre des Lépidoptères, le mâle ne vie qu’une journée et peut parcourir jusqu’à 50 km contre 3 à 4 km pour la femelle. Le papillon pond ses œufs sur les aiguilles de manière parallèle. Ceux-ci deviendront chenilles qui passeront par 5 mues leur permettant de passer de quelques millimètres à 4 cm.

C’est au 4ème stade qu’elles forment le nid définitif que vous pouvez voir facilement sur les branche des pins. Elles sont alors pourvue de plusieurs millions de poils urticants qu’elle libèrent en cas de danger. chaque poil est muni d’un venin qui provoque les réactions allergiques plus ou moins graves

Habitat des chenilles processionnaires

Les nids en bout de branches sont remplis de chenilles  affaiblissant l’arbre pouvant aller jusqu’à sa mort.

Non contentes d’être un fléau pour la flore, les chenilles processionnaires sont dangereuse pour votre environnement immédiat (personnes et animaux). Leur prolifération s’est développé de manière exponentielle depuis la fin du XXème siècle. Elles occupent aujourd’hui les 2/3 du territoire Français.

Elles se nourrissent des aiguilles des pins et ont une prédilection pour les pin noir d’Autriche, laricio de Corse, Salzman, pin de Monterey, maritime, sylvestre et pin d’Alep et même parfois les cèdres.

Les pré-nids sont quasiment invisibles à l’œil nu et ce n’est qu’au 4ème stade (stade urticant) qu’elles créent leur nid volumineux d’hiver pouvant contenir plusieurs centaines de chenilles, ne sortant que la nuit pour se nourrir.

Au printemps, la colonie quitte le nid en procession pour aller s’enfouir en terre afin de passer au stade de chrysalide. C’est l’été que les papillons sortent de terre pour se reproduire.

 

Les différents traitements possibles